Témoignages et avis
4 Oct 2024
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J'oscille entre une vie à peu près normale (instabilité persistante), et des crises (la dernière date de juillet 2024).
Une ORL visitée en mars 2024 a posé un diagnostic sur mes troubles : maladie Lindsay-Hemenway (névrite vestibulaire puis VPPB). En 2003 je n'avais pas eu ces informations médicales.
Je suis en cours de traitement. Les 2ères séances de rééducation ont été bénéfiques sur les vertiges. Persiste cette sensation d'instabilité.
M Monneret est très à l'écoute et je le remercie d'apporter des réponses à mes questions tout en me rassurant.
La prise en charge par un praticien avec un matériel adapté est réconfortant.
Lors de ma dernière crise j'ai décrit mes "chamboulements". Je vous joins mon texte.
UN ENFER NOMMÉ VERTIGE
Il est des moments si cruel de ma vie,
Quand le vertige prend la globalité de mon être,
Il emmène chavirant le coin de mon œil, tournoyant le cerveau tout seul, virevoltant.
Ma tête est renversée, le manège a commencé.
Le paroxysme des vertiges, en avant que la fête batte son plein de tourbillons, de nausées, de vomissements,
sans boisson, ni substance, simplement un petit liquide de mon oreille interne. Peut-être un peu plus visqueux! Viscosité qui cristallise les cristaux.
Les gerbes sont propulsées aux aléas des mouvements.
Je titube, serrant les dents jusqu'aux toilettes libérant le flot gastrique. À chaque aller, je sens un peu plus mes entrailles jaillissant de leur logis viscéral.
Il est de ces moments où je me dis que mon corps se résume à mes viscères, tellement elles existent plus que tout le reste.
J'atteins une réduction totale de mes capacités. Mes pleurs crient la souffrance de mon infirmité. Je prie pour que la torture s’achève.
Et puis, par le plus beau miracle la tornade vestibulaire ralentit, la tempête et les flots diminuent et me permettent de déambuler à mon envie. Quel bonheur la santé.
Je suis vertigineuse en ce juillet de l’été 2024.
Est-ce par ma grandeur d’âme ?
Est-ce par mes hautes distinctions physiologiques ou spirituelles ?
Non, simplement, je tourne, et je virevolte sur moi-même.
Un vrai petit ouragan dans mon oreille interne dont la cause serait un virus insidieusement venu se loger et fixer son domicile.
En raison de cet handicap, je déraisonne, j’angoisse, mes remous débordent, mes soucis chavirent.
Au bout de ma résilience quotidienne, je succombe à la démentielle pression cérébrale par le paroxysme de bénins vertiges. C’est le cercle vicieux de ma maladie.
Si la cause de ces vertiges était béninoise, je saurais trouver remède avec habileté et diplomatie.
Mais la raison en est tout autre, car c’est avec angoisses et vacillements que j’appréhende ces tortures depuis plus de 20 ans.
Si le paroxysme du handicap n’est pas toujours à son comble , mes quotidiens en sont chamboulés par des petits ou grands tournis.
Mais quelle incroyable mission de vie, quand on sait que je suis une de celles qui aime stabilité et sécurité !!